On peut analyser des échantillons solide et liquide. Les radionucléides émetteurs gamma seront identifiés
Généralement, on utilise la spectrométrie gamma. Dans ce cas, on identifie et mesure directement les radionucléides émetteurs gamma, et indirectement les autres radionucléides. Si nécessaire, on utilise d’autres techniques complémentaires telles que la spectrométrie alpha
On peut faire l’analyse qualitative et l’analyse quantitative.
Pour un échantillon solide, la quantité nécessaire est au moins 300 grammes.
Pour un échantillon liquide, la quantité nécessaire est de 1 litre.
Pour éviter la contamination radioactive, les échantillons prélevés doivent être mis dans des contenants (sachets, bouteilles, boîtes, …) en plastique. Les échantillons doivent être codés et étiquetés avec leurs informations spécifiques
Les résultats d’un échantillon sont disponibles 2 ou 3 jours ouvrables après la réception de l’échantillon. Pour plus de deux échantillons, la délivrance des résultats dépend du nombre et du type d’échantillon.
Lors de la déposition de l’échantillon auprès du service de réception, le client est informé de la date de délivrance des résultats d’analyse.
Oui. Les coûts de prestation de service sont à la charge du client.
On procède aux analyses pour trois raisons principales :
Le laboratoire de l’INSTN-Madagascar peut analyser différents types d’échantillons géologiques tels que les minerais (minerai de cuivre, minerai de chrome, minerai de manganèse, minerai de fer, minerai de tantale,...), les roches, les sédiments, etc.
Les résultats d’analyses pour un (1) échantillon seront livrés après quatre (4) jours ouvrables à compter de la date de réception.
Le client récupère lui-même le rapport d'analyse à l'Institut National des Sciences et Techniques Nucléaires.
La méthode d’analyse utilisée est la spectrométrie de fluorescence X à énergie dispersive (EDXRF)
La plage de concentration des éléments qu’on peut détecter va de quelques ppm (mg/kg) à 100%.
Généralement, les teneurs en éléments présents dans l’échantillon sont exprimées en % pour les éléments majeurs et mineurs et en mg/kg pour les éléments en traces.
Par ailleurs, si le client a de préférence sur les unités à utiliser, il devra les signaler au moment du dépôt de l’échantillon
L'échantillonnage de l'air consiste à collecter une quantité d'air et à mesurer le niveau de contaminants dans cet air. L'échantillonnage de l'air permet de rechercher spécifiquement de minuscules particules, car les particules plus petites sont plus susceptibles de pénétrer dans les poumons lorsqu’on les respire et peuvent nuire à la santé.
Un échantillonnage de l'air est conduit pour comprendre ce que renferme l'air ambiant. L’activité a pour but de rechercher deux types de contaminants à savoir les particules (telles que les poussières) selon leur taille et les éléments chimiques métalliques. Cela peut nous aider à:
Il faut développer un plan d'échantillonnage.
Le choix des lieux de prélèvement relève du ressort du client pour déterminer les meilleurs emplacements pour l'installation de l’unité d'échantillonnage.
Pour ce faire, le client est appelé à prendre en compte les endroits où ses employés passent plus de temps et/ou les endroits susceptibles d’être pollués vis-à-vis des activités qu’on y mène. Les espaces confinés sont les plus risqués.
se peut qu'on doive comparer à un point de référence, qui est un endroit considéré comme propre. Dans ce cas, un prélèvement supplémentaire est nécessaire en ce point.
L’INSTN dispose d’un échantillonneur d’air GENT à unité de filtration sur membrane. L’appareil comporte un dispositif de filtration de l'air ambiant, destiné à recueillir de façon quantitative les fines particules (PM2,5 , PM2,5-10 et PM10) recueillies sur des filtres. Il s'agit d'un dispositif alimenté sous une tension de 220V et constitué essentiellement d'une tête de prélèvement d'air, d'une ligne d'échantillonnage d'air (deux filtres de pores différents disposés en étage), d'une pompe d'aspiration de l'air, d'un débitmètre et d’un chronomètre. Il est à signaler que l’appareil d’échantillonnage, qui est motorisé, émet un bruit continu.
La durée pendant laquelle l’échantillonneur d’air est installé pour collecter les échantillons est de 24h en continu. Du point de vue réalisation, l’appareil nécessite un temps de pause de 2 à 3 heures entre la séance de collecte de 24h et la suivante, intervalle de temps au cours duquel nos agents procèdent à l’entretien de l’appareil et au remplacement des filtres.
Aussi, seuls les agents de l’INSTN ont-ils le droit de manipuler l’appareil.
L’échantillonneur permet de collecter à la fois les fines particules, ou particules respirables PM2,5, et les grosses particules, ou particules inhalables PM2,5-10. Des filtres Nucléopore de diamètre 47 mm, de porosité 0,4 µm et 8 µm, sont utilisés respectivement pour prélever les PM2,5 et PM2,5-10 .
Les analyses du dépôt sur filtre se font au laboratoire afin d’obtenir les teneurs en PM2,5 , PM2,5-10 et PM10 et ensuite les éléments chimiques métalliques tels que plomb (Pb), arsenic (As), cadmium (Cd), nickel (Ni), etc … qui sont présents. Les PM sont mesurées par la méthode gravimétrique et les métaux par la technique d’analyses par Fluorescence X.
L’Indice de Qualité de l’Air (IQA) publié par US EPA( ) est utilisé pour l’évaluation de risque sur la santé en termes de particules. Les valeurs de concentration trouvées sont converties en IQA. La valeur de cet indice détermine le niveau de la pollution sur le site d’étude. Par ailleurs, l’échelle IQA est en rapport avec la qualité de l'air local vis-à-vis de la santé. Autrement dit, l'IQA aide à comprendre le niveau actuel de qualité de l'air et permet d’expliquer comment réduire le risque d'exposition à la pollution de l'air si nécessaire.
Le coût des prestations de service de l’INSTN dépend du nombre de points de prélèvement sur le site d’échantillonnage et de l’éloignement de ce dernier.
Avis sur la sécurisation du personnel et des appareils durant l’échantillonnage de l’air.
Le client assure la sécurité aussi bien du personnel que des appareils durant l’échantillonnage de l’air sur le site.
Le mercure est un élément qui se trouve à l’état naturel dans les roches du sous-sol. Par des phénomènes physiques ou issue des activités humaines, le mercure peut se retrouver à la surface ou se déverser dans le milieu aquatique, ce qui constitue par la suite un problème inquiétant pour l’écologie et la santé de l’homme. En effet, le mercure est parmi des éléments traces métallique (ETM), un polluant dont la toxicologie dépend de sa teneur dans l’environnement. Due aux effets néfastes qu’il peut engendrer sur la santé humaine il est dorénavant surveillé dans les compartiments de l’environnement.
Le laboratoire de l’INSTN Madagascar peut déterminer la concentration du mercure dans les échantillons suivants :
La concentration minimale détectable (ou limite de détection) est de 20 ng/kg dans les échantillons solides et 20 ng/L dans les échantillons liquides.
Le délai de livraison du rapport d’analyses dépend du nombre d’échantillons et des éléments à analyser. A titre d’exemple, pour l’analyse du mercure dans moins de 5 échantillons, le résultat est délivré après trois jours ouvrables à compter de la date de dépôt.
Le client récupère lui-même le rapport d'analyse à l'Institut National des Sciences et Techniques Nucléaires.
Les isotopes de l’eau ont des caractéristiques particulières qui permettent à chaque eau d’avoir sa signature propre quand leurs teneurs dans l’eau sont déterminées
Les isotopes de l’eau sont les éléments constitutifs de la molécule d’eau, c’est-à-dire, l’hydrogène et l’oxygène
La durée pendant laquelle l’échantillonneur d’air est installé pour collecter les échantillons est de 24h en continu. Du point de vue réalisation, l’appareil nécessite un temps de pause de 2 à 3 heures entre la séance de collecte de 24h et la suivante, intervalle de temps au cours duquel nos agents procèdent à l’entretien de l’appareil et au remplacement des filtres.
Eau souterraine, rivière, lac, source naturelle
Le isotopes de l’eau, c’est-à-dire : 3H, 2H, et 18O
Le délai de livraison du rapport d’analyses dépend du nombre d’échantillons et des éléments à analyser. A titre d’exemple :
Le règlement de prestations de service s'effectue au moment de la réception des échantillons. Les analyses ne peuvent être entamées qu’après paiement.
Le tritium, après distillation, enrichissement électrolytique et neutralisation est analysé au moyen de comptage par Scintillation Liquide ou LSC (Liquid Scintillation Counter), avec l’appareil de marque TRI-Carb 3170TR/SL .
Le deutérium et l’oxygène-18 sont analysés par Spectroscopie d’Absorption Laser, avec l’appareil Picarro L2110-i.
Les paramètres physiques comprennent : pH, conductivité électrique, salinité, température, oxygène dissous, solide totaux dissous, alcalinité.
Eau destinée à la consommation humaine
Parmi les éléments minéraux, les plus intéressants dans l’eau de consommation sont surtout le calcium, le magnésium, le sodium, le potassium et le phosphore car ce sont des substances essentielles au bon fonctionnement de l’organisme.
Les oligo-éléments vitaux comme le chrome, le manganèse, le fer, le fluorure, le cobalt, le cuivre, le zinc participent à différents processus de fonctionnement des organes et doivent être quotidiennement fournis à l'organisme par le biais de l'alimentation y compris l’eau potable. A cet égard, un surdosage aussi bien qu'une carence peut entraîner des effets nocifs sur l'organisme.
Des métaux lourds tels que le plomb, le cadmium, le mercure et l'arsenic peuvent contaminer les eaux de consommation par le biais de l'environnement. En raison de leurs propriétés toxiques, des valeurs maximales légales ont été recommandées par l’OMS.
Ainsi donc, pour permettre aux consommateurs de mettre en œuvre une alimentation équilibrée et pour qu’ils ne courent aucun danger, les analyses de l’eau utilisée dans la vie quotidienne sont obligatoires.
Eaux usées
Le rejet des eaux usées chargées en substances polluantes, dans le milieu récepteur sans aucun traitement préalable est un acte illicite compte tenu des effets indésirables qu’elles peuvent engendrer sur l’environnement et sur la santé. Ces rejets, donc, doivent être traités avant leur déversement dans le milieu récepteur. Or aucun processus de traitement ne peut être accompli qu’après une caractérisation complète de l’eau résiduaire sujette d’épuration.
Le laboratoire de l’INSTN-Madagascar peut analyser les eaux potables et les eaux usées.
Les éléments que nous pouvons analyser sont :
Le délai de livraison du rapport d’analyses dépend du nombre d’échantillons et des éléments à analyser. A titre d’exemple :
Le règlement de prestations de service s'effectue au moment de la réception des échantillons. Les analyses ne peuvent être entamées qu’après paiement.
La concentration minimale détectable (ou limite de détection) dépend de la méthode d’analyses utilisée et de l’élément à analyser. Pour l’analyse par Spectrométrie d’Absorption Atomique, elle varie entre 0,2 à et 50 µg/L tandis que pour l’analyse par Chromatographie Ionique, elle varie entre 0,1 à 5 mg/L.
Les normes de potabilité Nationales et celles de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sont appliquées. Pour les eaux usées, des normes Nationales existent aussi.
Le suivi dosimétrique consiste à mesurer l’exposition du corps humain à des rayonnements ionisants pour prévenir les dépassements de dose pouvant engendrer des effets néfastes à la santé.
Tout travailleur affecté à des travaux sous rayonnements ionisants doit porter obligatoirement un dosimètre.
L’employeur est le premier responsable de la surveillance dosimétrique des travailleurs.
L’INSTN, en tant que Organe Technique de Radioprotection, assure la surveillance dosimétrique des travailleurs sous rayonnements ionisants.
Les dosimètres passifs, appelé Dosimètre Thermoluminescent (TLD), sont utilisés pour la surveillance dosimétrique à M/car. Les TLDs appartiennent à l’INSTN, qui les met à la disposition des utilisateurs et des travailleurs. .
Le dosimètre TLD doit être porté au niveau de la poitrine. Le dosimètre individuel est nominatif. Il ne doit pas être prêté à une autre personne, car les doses reçues par le dosimètre sont enregistrées au nom d’une seule personne.
Le service de suivi dosimétrique engendre des dépenses. Le prix payé par l’utilisateur correspond à la location des TLDs mis à sa disposition, ainsi qu’au recouvrement des couts liés à la prestation de service.
D’après la Loi Nº 97-041 du 02 janvier 1998 sur la « Protection contre les dangers des rayonnements ionisants et à la gestion des déchets radioactifs, toute pratique ou activité impliquant une exposition aux rayonnements ionisants », les travailleurs qui sont normalement employés dans une zone contrôlée ou qui y travaillent occasionnellement, doivent faire l'objet d'un contrôle radiologique individuel lorsque cette méthode est adaptée, adéquate et applicable..
Le corps humain ne peut pas sentir la présence des rayonnements ionisants. Le seul moyen de connaitre le niveau d’exposition aux rayonnements ionisants est l’utilisation d’un détecteur approprié.
L’étalonnage consiste à vérifier si les détecteurs fonctionnent correctement et attribue un facteur de correction au cas où il y a un décalage entre la valeur conventionnellement vraie et celle mesurée par le détecteur.
L’INSTN peut étalonner les détecteurs de rayonnements GAMMA et X. Ces détecteurs peuvent être des dosimètres actifs (à affichage direct) ou passif (à affichage différé)
Envoyer une demande au nom de Monsieur le Directeur Général de l’INSTN.
Une facture pro-forma vous sera envoyée.
Après acceptation de ladite facture, suivie de payement, l’INSTN procède à l’étalonnage.
D’après la Loi nº 97-041 du 02 janvier 1998 relative à la protection contre les dangers des rayonnements ionisants et à la gestion des déchets radioactifs, toute pratique ou activité impliquant une exposition aux rayonnements ionisants, ou en vue de la production ou de la gestion des déchets radioactifs de quelque nature qu’il soit, doivent faire l’objet d’une autorisation auprès de l’INSTN-Madagascar : en imagerie médicale, en radiothérapie, dans le domaine industriel et minier, etc.
L’INSTN peut étalonner les détecteurs de rayonnements GAMMA et X. Ces détecteurs peuvent être des dosimètres actifs (à affichage direct) ou passif (à affichage différé)
Pour lancer la procédure, il faut envoyer une demande contenant les caractéristiques de la source, matière radioactives ou appareil émetteur de rayonnements ionisant à Monsieur le Directeur Général de l’INSTN-Madagascar.